==== Éducation en Grèce ancienne ==== En Grèce, l’éducation des jeunes enfants relève des femmes et des pédagogues, généralement des esclaves, puis des maîtres, vers l’âge adulte et les valeurs de la Cité antique comme le théâtre, la guerre, le sport, la politique. Éducation idéale en apparence, elle alliait le développement physique des enfants à celle des arts (musique), des valeurs morales antiques de force et de vertu (militaire), et de l’intellect (poésie). Elle procurait le développement harmonieux des corps grâce au sport vers un idéal de beauté de l’adulte. Elle était cependant marquée par trois constantes : le rejet total des enfants faibles et des malades, la mise à l’écart des filles de cet idéal (elles ne pratiquent les sports qu’à Sparte), et la pédérastie. Le maître d’écriture, pour les enfants qui ne savent pas encore écrire, trace d’abord les lettres avec son stylet et leur remet ensuite la page où ils devront suivre docilement l’esquisse des lettres. Celui qui s’en écarte est frappé d’une sanction. {{ :playground:education.jpg?200 | Coupe de Douris }} À Sparte, les enfants à partir de sept ans recevaient une éducation faite par la cité, sportive et fondée sur le développement physique (les enfants spartiates ne sont pas emmaillotés) et intellectuelle solidement encadrée, collective, un peu comme dans le scoutisme aujourd’hui : il y avait de 7 à 20 ans trois classes d’âges principales encadrées par le pédonome, responsable de l’éducation spartiate, la troisième étant irène, c’est-à-dire éphèbe. Ils vivaient en groupe, en dortoir, en bandes, vêtus d’une tunique, puis d’un simple manteau. Les jeunes spartiates proche de l’âge adulte passaient par quelques épreuves initiatiques comme celle de la kryptie (survivre seul dans la nature en autonomie : les jeunes devaient apprendre à se débrouiller seuls) ou la chasse à l’hilote. Les textes mentionnent une danse des fromages autour de l’autel d’Artémis au cours de laquelle les éphèbes se flagellaient1[réf. insuffisante]. La formation intellectuelle se basait sur l’apprentissage des apophtegmes lacédémoniens. Xénophon grand admirateur des spartiates, dans la Cyropédie, décrit un idéal de l’éducation : c’est-à-dire la prise en charge des enfants par un État militaire, et lie la justice à l’éducation. « Les enfants se rendent aux écoles pour apprendre la justice, comme ils vont, chez nous, apprendre à lire. » === Références === [[http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ducation_dans_l%27Antiquit%C3%A9 | Wikipedia]]